De ‘Who’s that girl’ à ‘Elvita’, les plus grands films de Madonna

En 1987, Madonna incarne le rôle d’une Marilyn Monroe trash. Nikki Fini est enfermée injustement en prison pendant quatre ans pour un crime qu’elle n’a pas commis. Dès sa libération, elle n’a qu’un objectif en tête celui de trouver le véritable coupable. La police et une bande de malfrats la pourchassent dans son enquête.  Dans son périple, elle embarque avec elle l'avocat chargé de l'escorter à la gare routière. Cette comédie signée James Foley avait à l’époque énormément déçu les critiques. La chanteuse avait déjà travaillé avec le réalisateur pour ses clips ‘Live to Tell’, ‘Papa Don’t Preach’ et ‘True Blue’. D’abord intitulé ‘Slammer’, le film est un échec pour Madonna et ce même si ses talents pour la comédie lui ont été reconnus pour ce film. Pourtant, c’est la bande originale et cette ambiance 80s qui nous poussent à voir ou à revoir ce film. 

Regardez ‘Who’s that girl’ ce samedi 3 avril à 20:05 sur Tipik via Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez!

Deux ans plus tôt, une comédie réjouissante va pourtant lancer sa carrière d’actrice en 1985. La chanteuse passe ainsi du petit écran des clips de MTV au cinéma dans ‘Recherche Suzanne désespérément’. Film où elle incarne la rebelle Suzanne aux côtés de Rosanna Arquette dans la peau de la sage Roberta. Cette jeune bourgeoise un peu coincée du New Jersey s’ennuie dans sa luxueuse villa jusqu’au jour où elle découvre dans les petites annonces ‘Recherche Suzanne désespérément’. Elle décide de partir à la recherche de cette fameuse Suzanne. Même si ce n’est pas le film qui a marqué les années 80, côté mode, ce fut une véritable révolution. Les crucifix, les mitaines, le motif léopard, les boucles sauvages ou encore les jupes flottantes de Madonna deviennent la personnification de la ‘Bad girl’ dans la culture populaire. Le rôle correspond parfaitement à la chanteuse et le hit ‘Into the groove’ fera et fait encore danser toute une génération. 
 

Après une succession de rôles dont sa performance a été jugée médiocre par les critiques. Madonna s’est montrée sous un autre jour dans le film d’Alan Parker. En 1996, la comédie musicale ‘Evita’ décrit la vie d’Eva Peron, épouse du président argentin Juan Peron. D’actrice à Première Dame, son ascension sociale a été très critiquée. Face aux nombreuses actrices sélectionnées pour le rôle-titre (Jennifer Lopez, Mariah Carey, Barbara Streisand etc.), c’est finalement Madonna qui décroche le rôle. Et mérité en plus puisque cette interprétation lui offre le Golden Globe de la meilleure actrice ainsi qu’un nouveau record pour ses 85 tenues différentes dans le film. 
 

À partir de 2008, et surtout après avoir collectionné 11 nominations pour les Razzie Awards, la star met un terme à sa carrière d’actrice. Elle décide de se tourner vers la réalisation. Son documentaire ‘I’am because we are’ qui traite de la situation humanitaire alarmante du Malawi, pays d’Afrique dont sont originaires ses enfants adoptifs David et Mercy. Dans le film, Madonna décrit le quotidien d’orphelins vivant dans la pauvreté et qui ont perdu leurs parents à cause du sida. En 2012, elle réalise ‘W.E’, un film qui raconte l’histoire de Wally Winthrop, une New-yorkaise obsédée par Wallis Simpson, la femme pour qui le roi Édouard VIII a abandonné le trône britannique en 1936. La bande-son du film ‘Masterpiece’ a reçu le Golden Globe de la meilleure chanson originale.