« Relic », un film d’horreur réussi avec trois femmes au cœur de l’intrigue

Le premier film de Natalie Erika James s’attache à un genre qui a souvent livré des films sans beaucoup d’intérêt, noyés dans les clichés : le film d’horreur. Mais la réalisatrice australienne, avec Relic, a réussi avec brio à utiliser les codes du genre pour en faire des armes de son film.

L’histoire nous plonge dans une grande maison familiale où la matriarche a disparu. Sa fille et sa petite fille viennent tenter de comprendre cette disparition. Quand elle réapparait finalement, les choses ne semblent plus être les mêmes. Quelque chose a changé.

Dans son film, Natalie Erika James aborde plusieurs thématiques intéressantes plutôt que de simplement tomber dans l’angoisse ou la violence : la vieillesse, la mort, la solitude sont au cœur de son film, le tout enrobé d’une incroyable esthétique.

Ces dernières années, la France nous a habitués à des comédies lourdes, pas vraiment comiques, avec des acteurs et actrices réchauffés. Rien de tout cela avec « Parents d’élèves » ! Dans ce film de Noémie Saglio, le comique est bien dosé et les acteurs puisent dans leur expérience personnelle pour donner à leurs personnages un goût authentique.
 
Dans ce film, comme son nom l’indique, on plonge dans le microcosme des parents d’élèves. Mais c’est au travers du regard d’un baby sitter un peu paumé qu’on découvre ce monde si particulier. Un angle différent pour apprécier chaque personnage à sa juste valeur. Le tout avec une bonne dose de rire.