Les meilleurs albums de rupture

De MF

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Cela vous est sûrement déjà arrivé de vous identifier aux paroles d’une chanson. Surtout en période de peine de cœur. Il faut dire que chez certains artistes, ça inspire, les ruptures amoureuses ! Voici une sélection des meilleurs albums de rupture.

Amy Winehouse – Back To Black

Ce n’est un secret pour personne, l’album « Back to Black » aurait pu (dû ?) s’appeler « Back to Blake » tant l’ex-mari d’Amy Winehouse y est omniprésent. Sa relation amoureuse avec Blake Fielder-Civil faisait les choux gras de la presse à scandale. Et inspirait la chanteuse pour des titres tels que « Back to Black » et « Love is a Losing Game ». Si elle a pleuré Blake jusqu’au bout, Amy Winehouse a accepté la réalité d’une relation qui ne fonctionnait pas. Du moins dans ses textes… On peut d’ailleurs retrouver les traces de sa rupture dans d’autres titres de l’album : « Tears Dry on Their Own », « Wake Up Alone » et « Just Friends ».

Bon Iver – For Emma, Forever Ago

Après une rupture difficile, Justin Vernon s’enferme dans une cabane du Wisconsin et écrit les titres qui vont composer l’album « For Emma, Forever Ago ». Cet album post-rupture est l’un des plus emblématiques de Bon Iver. Notamment grâce au sublime « Skinny Love ». Tout l’album transpire cette mélancolie qui colle parfaitement au style indie-folk de Bon Iver. La beauté de cet album réside plus dans la promesse d’un nouveau commencement, dans la douceur dont il parle de son amour perdu que dans la douleur et la tristesse d’une rupture déchirante.

Joni Mitchell – Blue

« Blue » est sans aucun doute l’album le plus personnel de Joni Mitchell. Elle y pose sans aucune pudeur, de manière totalement vulnérable, ses pensées et ses sentiments après sa rupture avec Graham Nash. Après sa sortie, la chanteuse a parlé de cet album en ces termes : « Il n’y a aucune fausse note dans ces chansons. À cette période de ma vie, je me sentais sans défense. Comme un papier cellophane sur un paquet de cigarettes. » Une vulnérabilité et une tristesse que l’on peut ressentir dans « A Case of You » ou encore « River ».

Joan Baez – Diamonds & Rust

Tout le monde connaît son histoire d’amour avec Bob Dylan. Et la rupture qui a suivi. Si Joan Baez et Bob Dylan ont continué de se parler par chansons interposées, c’est « Diamonds & Rust » qui est la plus marquante. Joan Baez l’a écrite après un coup de fil reçu de Dylan, quelques années après leur rupture. Débordante de nostalgie, la chanson s’adresse clairement au grand amour de sa vie. La chanteuse folk y raconte tout l’amour qu’elle avait pour Bob Dylan, et le prix payé. Tout l’album, dont est issu ce titre éponyme, transpire la séparation et les désillusions d’un amour perdu.



Fleetwood Mac – Rumours

Ce disque de Fleetwood Mac est l’album de rupture par excellence. « Rumours » a été écrit dans un climat de séparation : le divorce de Christine et John McVie, tous deux membres du groupe, le mariage décrépitant de Mick Fleetwood ainsi que la relation en dents de scie de Stevie Nicks et Lindsey Buckingham, eux aussi membres de Fleetwood Mac. Cet album est un incessant va-et-vient entre les versions de chacun sur leurs relations en déclin. C’est la colère qui parle dans « The Chain », les piques qui fusent dans « Go Your Own Way » et l’émotion qui transparaît dans « Songbird ».

Robyn – Body Talk

En 2010, la chanteuse suédoise Robyn a sorti « Dancing On My Own », extrait de l’album « Body Talk ». Dans ce titre, on sent toute la détresse et la tristesse de ce moment douloureux où l’être aimé s’en va avec une autre. Depuis son apparition dans la série « Girls », « Dancing On My Own » est d’autant plus associé à la chanson de rupture qui donne envie de hurler toute sa douleur et sa colère. Mais surtout qui nous rappelle qu’après tout, on est tout aussi bien tout seul.

Marvin Gaye – Here, My Dear

À la suite de son divorce, Marvin Gaye écrit l’album « Here, My Dear » en 1978. Cet album est tellement lié au divorce que dans les clauses de celui-ci, il est indiqué que Marvin Gaye doit reverser la moitié des royalties touchées avec cet album à son ex-femme. Pour se venger, le chanteur décide de déposer dans cet album toute sa rancœur, sa frustration, sa colère. Les titres vont du très personnel « You Can Leave, But It’s Going To Cost You » au titre tourné vers l’avenir et rempli d’espoir « Falling In Love Again ».

Blur - 13

L’album de Blur intitulé « 13 » a été écrit à la suite de la rupture entre Damon Albarn et Justine Frischmann, la chanteuse d’Elastica. Cet opus, sorti en 1999, est à la fois rempli d’amour (« Tender ») et d’émotions chaotiques (« Battle »). Dans des titres comme « Trailer Park », « Caramel » et « Mellow Song », Damon Albarn y fait de longues confessions : son abus de drogues avec Justine Frischmann ainsi que les tensions dans sa relation amoureuse.

The National – High Violet / Trouble Will Find Me

Pour un groupe comme The National, dans lequel le chanteur Matt Berninger pose de manière totalement exutoire ses sombres pensées, il est difficile de sortir un seul album lié à la rupture amoureuse. On aurait tendance à choisir « Trouble Will Find Me » pour cette unique chanson qui résonne comme un appel à l’aide, une excuse déguisée : « I Need My Girl ». Pourtant, l’album qui parle le plus de ruptures amoureuses, qui plonge entièrement dans la nostalgie d’un amour regretté, c’est « High Violet ». Avec « Sorrow » et cette phrase terrible « I don’t want to get over you » (« Je ne veux pas passer à autre chose ») qui sonne comme un refus d’avancer dans les étapes du deuil post-séparation. Sans oublier « Terrible Love » et « Anyone’s ghost », où la rupture est inévitable et laisse les deux parties avec le cœur en miettes.

Nick Cave & the Bad Seeds – The Boatman’s Call

Sorti en 1997, « The Boatman’s Call » est un bel album qui parle non seulement du divorce de Nick Cave et Viviane Carneiro, avec qui le chanteur a eu un enfant, mais aussi de la séparation douloureuse entre Nick Cave et PJ Harvey. C’est également un album qui marque un tournant dans la carrière de Nick Cave, jusqu’alors associé à quelque chose de plus gras, de plus rock, de moins sensible. « The Boatman’s Call » contient de belles ballades au piano aux textes très personnels. Sur « People Ain’t No Good », la douleur de Nick Cave se ressent particulièrement, sa voix y est différente et présente une fragilité qu’on ne lui connaissait pas jusque-là.

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