Benjamin Clementine : un artiste avec une histoire peu banale
Musique |
La vie et comment la subir. Ou comment la mener. Ou comment jouer sur les deux tableaux. Benjamin Clementine est un artiste avec une histoire peu banale.
Benjamin Clementine se produira sur le podium de Pukkelpop le vendredi 17 août !
Regardez les concerts de Pukkelpop 2018 en direct ici!
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De MF
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Il a grandi dans une famille très catholique qui ne laissait aucune place à la musique. Seules les études comptaient. Clementine a appris le piano avec son frère et a immédiatement voué une passion à cet instrument. Cela n’a pas plu à son père qui lui a purement et simplement interdit d’y toucher. Encore et toujours les études. Mais Benjamin Clementine avait d’autres projets et dans les bibliothèques qu’il fréquentait assidûment, il cherchait l’inspiration chez des poètes comme William Blake, T.S. Eliot et consorts.
Il quitte ensuite les bancs de l’école pour les bancs de la rue et s’installe à Paris. À 19 ans, Benjamin Clementine est un pauvre hère. Il écume les rues de Paris pendant quatre ans, joue pour une paye dérisoire et écrit des poèmes. Pendant quatre longues années. Cette histoire lui vaut une certaine réputation. Une nuit, alors qu’il rentre chez lui, un homme l’interpelle : « Je suis agent, peut-on fixer un rendez-vous ? ».
Le lendemain, cet agent le présente à un homme d’affaires et ami qui voit immédiatement le potentiel de Benjamin Clementine. Aujourd’hui, seulement 10 ans plus tard et à l’aube de ses 30 ans, Benjamin Clementine a sorti deux albums (« At Least for Now » et « I Tell a Fly »), deux EP (« Cornerstone » et « Glorious You »), a reçu les éloges de Paul McCartney et a décroché le prestigieux Mercury Prize. L’ascension sociale en 2018, c’est possible.
Il quitte ensuite les bancs de l’école pour les bancs de la rue et s’installe à Paris. À 19 ans, Benjamin Clementine est un pauvre hère. Il écume les rues de Paris pendant quatre ans, joue pour une paye dérisoire et écrit des poèmes. Pendant quatre longues années. Cette histoire lui vaut une certaine réputation. Une nuit, alors qu’il rentre chez lui, un homme l’interpelle : « Je suis agent, peut-on fixer un rendez-vous ? ».
Le lendemain, cet agent le présente à un homme d’affaires et ami qui voit immédiatement le potentiel de Benjamin Clementine. Aujourd’hui, seulement 10 ans plus tard et à l’aube de ses 30 ans, Benjamin Clementine a sorti deux albums (« At Least for Now » et « I Tell a Fly »), deux EP (« Cornerstone » et « Glorious You »), a reçu les éloges de Paul McCartney et a décroché le prestigieux Mercury Prize. L’ascension sociale en 2018, c’est possible.
Un artiste à part, car…
La foi
Si Benjamin Clementine devait raconter l’histoire de sa vie, vous ne la croiriez sans doute pas. À l’âge de 19 ans, il débarque à Paris. À cette époque, il n’imagine pas que quelques années plus tard, il accompagnera Jools Holland. Mais Benjamin Clementine n’a pour autant jamais perdu son optimisme et sa foi en lui. À l’âge de 15 ans, il avait appris les morceaux d’Erik Satie et écoutait principalement de la musique classique, car la pop et le rock l’ennuyaient.
Un poète maudit
Errer dans les rues de Paris avec une guitare scruffy sous le bras et se passionner pour la poésie, cela ressemble à un cliché, mais c’est pourtant la vie que Benjamin Clementine a menée. Une anecdote?? Alors qu’il devait se produire au North Sea Jazz Festival en 2013, il n’est jamais arrivé sur place. Victime d’un agent véreux à l’époque, il n’avait pas d’argent pour payer le billet de train. Il avait bien tenté de resquiller, mais fut gentiment prié de descendre. « Je vais y aller à pied » se dit-il. En sandales, il lui restait 45 kilomètres à faire pour rejoindre Rotterdam. Il est bien arrivé sur place, dix heures plus tard, les pieds ensanglantés. C’était trop tard bien entendu, mais deux ans plus tard, il y est revenu. Et bien à l’heure.
La voix
BC a une voix bien particulière, qui s’apparente à celle d’Antony Hegarty (Antony and the Johnsons) et de Nina Simone. Une voix parfaite pour le théâtre. Ou, comme le dit Calum Bradbury-Sparvell (journaliste du site The Quietus) « expressive et précise comme celle d’un acteur de théâtre, qui offre la liberté aux mots de se dissocier du langage des mains. Les comparaisons avec Nina Simone sont nombreuses.» Trois bonnes raisons d’aimer Clementine
Cornerstone
C’était il y a cinq ans déjà, cette merveilleuse chanson marquait les véritables débuts de Benjamin Clementine.
Autodidacte
BC est autodidacte. Essayez donc d’en faire autant. On le voit ici lors des Tiny Desk Concerts. David Byrne parle également très bien du génie de Benjamin Clementine : «?It seemed to me that Clementine’s autodidacticism was his way of asking how one should be in a world that doesn’t make sense — the type of inquisitive probing we get in his soulful songs, which draw on the work of French performers such as Léo Ferré, Édith Piaf and Henri Salvador. His stirring, impassioned tenor sounds like it’s from another world, but it’s the singer’s questioning of the one we live in that sets his music apart.» The New York Times.
Métro
BC alors qu’il joue dans le métro parisien pour gagner sa croûte. La chance peut tourner.
À découvrir
Benjamin Clementine n’est pas Nina Simone, c’est un fait. Mais il joue du piano avec tout autant de passion. Aller voir Clementine en concert, c’est s’évader pour un moment. Foncez?!
Trois informations inédites
L’histoire de la bouche même de l’artiste
Jimi Hendrix n’est jamais très loin
Et Elvis non plus (c’est une blague ??)
Écoutez Benjamin Clementine sur vos applications de streaming préférées avec des données mobiles sans fin, grâce aux Epic Beats
Si Benjamin Clementine devait raconter l’histoire de sa vie, vous ne la croiriez sans doute pas. À l’âge de 19 ans, il débarque à Paris. À cette époque, il n’imagine pas que quelques années plus tard, il accompagnera Jools Holland. Mais Benjamin Clementine n’a pour autant jamais perdu son optimisme et sa foi en lui. À l’âge de 15 ans, il avait appris les morceaux d’Erik Satie et écoutait principalement de la musique classique, car la pop et le rock l’ennuyaient.
Un poète maudit
Errer dans les rues de Paris avec une guitare scruffy sous le bras et se passionner pour la poésie, cela ressemble à un cliché, mais c’est pourtant la vie que Benjamin Clementine a menée. Une anecdote?? Alors qu’il devait se produire au North Sea Jazz Festival en 2013, il n’est jamais arrivé sur place. Victime d’un agent véreux à l’époque, il n’avait pas d’argent pour payer le billet de train. Il avait bien tenté de resquiller, mais fut gentiment prié de descendre. « Je vais y aller à pied » se dit-il. En sandales, il lui restait 45 kilomètres à faire pour rejoindre Rotterdam. Il est bien arrivé sur place, dix heures plus tard, les pieds ensanglantés. C’était trop tard bien entendu, mais deux ans plus tard, il y est revenu. Et bien à l’heure.
La voix
BC a une voix bien particulière, qui s’apparente à celle d’Antony Hegarty (Antony and the Johnsons) et de Nina Simone. Une voix parfaite pour le théâtre. Ou, comme le dit Calum Bradbury-Sparvell (journaliste du site The Quietus) « expressive et précise comme celle d’un acteur de théâtre, qui offre la liberté aux mots de se dissocier du langage des mains. Les comparaisons avec Nina Simone sont nombreuses.» Trois bonnes raisons d’aimer Clementine
Cornerstone
C’était il y a cinq ans déjà, cette merveilleuse chanson marquait les véritables débuts de Benjamin Clementine.
Autodidacte
BC est autodidacte. Essayez donc d’en faire autant. On le voit ici lors des Tiny Desk Concerts. David Byrne parle également très bien du génie de Benjamin Clementine : «?It seemed to me that Clementine’s autodidacticism was his way of asking how one should be in a world that doesn’t make sense — the type of inquisitive probing we get in his soulful songs, which draw on the work of French performers such as Léo Ferré, Édith Piaf and Henri Salvador. His stirring, impassioned tenor sounds like it’s from another world, but it’s the singer’s questioning of the one we live in that sets his music apart.» The New York Times.
Métro
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