Jean-Baptiste Lully
Des morts mystérieuses ou improbables peuplent l'histoire de la musique classique. A commencer par Jean-Baptiste Lully, le compositeur attitré du roi Louis XIV, qui s'est chopé la gangrène en préparant une fête pour la guérison du roi ! En pleine répétition du fameux Te Deum, Lully s'énerve et se frappe accidentellement un orteil avec son bâton, qu'il utilisait pour battre la mesure. La jambe s'infecte mais le compositeur français refuse qu'on la lui coupe. Il meurt alors quelque temps après de l'infection, qui, entre temps, s'était propagée dans tout le corps.
Sergei Prokofiev
Une mort peut en éclipser une autre. C'est malheureusement le cas de Sergei Prokofiev. Le compositeur russe est décédé le jour où la mort de Staline a été annoncée. Le corps de Prokofiev n'a donc pas pu être bougé pendant trois jours en raison de la foule qui se pressait dans les rues pour venir voir le corps du leader soviétique.
Arnold Schoenberg
Toute sa vie durant, le compositeur Arnold Schoenberg a souffert de triskaïdékaphobie. C'est-à-dire la peur du nombre 13. L'ironie du sort veut qu'il soit décédé un vendredi 13, en 1951 !
Wallingford Riegger
Le compositeur américain Wallingford Riegger remporte plus que certainement la palme de la mort la plus idiote de l'histoire de la musique classique. En 1961, alors qu'il se promenait dans la rue, Riegger a trébuché sur deux chiens occupés à se battre. Le musicien est décédé des suites de ses blessures.
Maurice Ravel
La mort de Maurice Ravel est des plus banales. Le compositeur français a été renversé par un taxi en 1937. Ravel est décédé quelques heures plus tard en pleine intervention chirurgicale.
Leonard Warren
Le baryton Leonard Warren n'aurait pas pu souhaiter une mort plus orchestrée que ça. Alors qu'il chantait le titre « Morir, Tremenda Cosa » d'un opéra de Verdi au Met en 1960, Leonard Warren s'est écroulé sur scène. Il est décédé après avoir chanté « Mourir, une chose importante ». Quelle ironie !
Anton Von Webern
S'informer peut vous sauver la vie ! Anton Von Webern ne le savait que trop peu. Le compositeur autrichien n'était pas au courant du couvre-feu imposé juste après la deuxième guerre mondiale. Le soir du 15 septembre 1945, il allume un cigare sur sa terrasse et est tué sur le champ par une sentinelle américaine.
Henry Purcell
Faire la fête trop intensivement, c'est mauvais pour la santé. On le sait aujourd'hui, peut-être un peu moins en 1695. Après une énième nuit de beuverie, Henry Purcell a trouvé sa porte d'entrée fermée. Fatiguée de voir son mari rentrer tard à la maison, sa femme l'avait enfermé dehors. Le compositeur britannique a terminé la nuit sur le pas de sa porte et est décédé d'un gros rhume.
Karel Komzak II
Le compositeur autrichien Karel Komzak II est décédé en pleine action. Alors qu'il tentait de sauter dans un train en marche à Baden en 1905, Komzak a glissé. Le musicien a été happé en dessous des roues du train, le tuant sur le coup.
Louis Vierne
L'organiste Louis Vierne est décédé en accomplissant son rêve : jouer de l'orgue à Notre-Dame de Paris. Le musicien français est mort alors qu'il était en train de jouer, laissant un Mi traînant flotter sur toute la cathédrale.