Napoléon en dix films, tous genres confondus

Cinéma | Découvrez dans ce dossier dix films consacrés à l’iconique Napoléon, à voir ou à revoir, pour vous plonger dans l’ambiance du bicentenaire !

De Pickx

Publié le 19.06.15

3min

Alors que Waterloo vibre actuellement au rythme du bicentenaire de la bataille, nous profitons de l’occasion pour nous intéresser à la figure de Napoléon au cinéma. Vous n’avez pas obtenue de tickets pour assister aux reconstitutions organisées sur la morne plaine ?
Découvrez dans ce dossier dix films consacrés à l’iconique Napoléon, à voir ou à revoir, pour vous plonger dans l’ambiance du bicentenaire !

La Nuit au Musée 2 (2009)

L'acteur français Alain Chabat fait une apparition remarquée dans cette production américaine, incarnant avec le second degré qu'on lui connaît un Napoléon plus drôle que nature. Ramené à la vie, son personnage compose un gang de truands avec Al Capone et Ivan le Terrible ! Autant de méchants que doit affronter Ben Stiller.

Au-delà de toute considération historique, il s'agit donc d'une pure fiction...

Napoléon (et moi) (2006)

Ce que Martino (incarné par Elio Germano) déteste le plus au monde c'est Napoléon (joué par Daniel Auteuil). Il rêve même tous les soirs qu'il tue le Tyran Immonde. Alors, lorsque l'Empereur arrive soudain sur l'Ile d'Elbe, vaincu et exilé, Martino y voit un signe... et graisse déjà son vieux pistolet.
Monica Belluci incarne quant à elle la Baronne Emilia, qui ne pense qu'à partir vivre à Naples, décidée à s'éloigner de son jeune amant Emilio.

Dans ce film de Paolo Vrizì, Daniel Auteuil prend les traits d'un Napoléon usé et fatigué. En réalité, l'acteur français s'était déjà vu proposer à deux reprises de l'incarner ! Les Américains lui avaient déjà proposé de tenir ce rôle dans une production intitulée Betsy, qui racontait son dernier amour à Saint-Hélène. Il s'était également vu remettre le scénario de Monsieur N. (voir plus loin), réalisé par Anotine de Caunes.

Monsieur N. (2003)

L'animateur de Canal + Antoine de Caunes enfile sa casquette de réalisateur pour le film Monsieur N., dans lequel il filme les derniers jours de la vie de Napoléon, incarné par Philippe Torreton.
Comment l'empereur Napoléon a-t-il accepté de se soumettre à cet emprisonnement sur l'île de Sainte-Hélène ? Et comment imagine-t-il desserrer l'emprise de ses geôliers ? C'est ce que Monsieur N. va tenter de révéler...

Napoléon (2002)

Réalisée en 2002 par Yves Simoneau, la série de téléfilms intitulée Napoléon illustre sa vertigineuse ascension d'Arcole à Sainte-Hélène, en passant par Austerlitz et Waterloo.
Jeune général sans affection en 1795, glorieux en Italie l'année suivante, Napoléon Bonapoarte y part à la conquête de l'Egypte avant de prendre la tête de l'Etat en 1798. Stratége de génie, réformateur, il devient Empereur des Français en 1804. Pendant dix ans, Napoléon va se battre contre tous et imposer ses ambitions, ses amours, son Empire, avant de connaître la défaite et l'exil. Son destin extraordinaire aura entraîné l'Europe dans une nouvelle ère : celle des temps modernes.

Cette série de quatre épisodes offre une vue complète du parcours de Napoléon Bonaparte, petit militaire Corse devenu l'Empereur des Français, incarné avec brio par Christian Clavier.

Le Souper (1992)

Le Souper, d'Edouard Molinaro, évoque clairement les actions de Napoléon mais celui-ci n'apparaît pas à l'écran. Claude Rich et Claude Brasseur, qui incarnent respectivement Talleyrand et Joseph Fouché débattent durant 90 minutes sur l’avenir de la France après la bataille de Waterloo, et ce au cours d'un repas en huis-clos. Un duel verbal dont l'enjeu est l'avenir de leur pays.
La scène a lieu le 6 juillet 1815, alors que le peuple se pose de sombres questions sur son avenir après la defaite.

Adieu Bonaparte (1985)

Une fois n'est pas coutume, c'est en Egypte qu'est tourné ce film consacré à l'Empereur par Youssef Chahine.
1798, avide de puissance et de gloire, Bonaparte (incarné par Patrice Cherreau) entame la campagne d'Egypte. Loin de ces preoccupations guerrieres, Caffarelli, l'un de ses généraux (joué par Michel Piccoli), part a la découverte de ce pays et de son âme. Il va s'opposer a l'action exclusivement destructrice de Bonaparte.

Le film illustre ainsi l’affrontement moral entre deux hommes : d’un côté Napoléon avide de conquête et, de l’autre, un homme d’esprit conquis l’Egypte et son peuple.

Les Duellistes (1977)

C'est en s'attardant à la période des guerres napoléoniennes que le réalisateur américain Ridley Scott a fait ses premiers pas de réalisateurs. Un film qui lui a valu d'obtenir le Prix de la première œuvre au Festival de Cannes en 1977.

Deux lieutenants de l'armée napoléonienne, d'Hubert et Feraud (incarnés respectivement par Keith Carradine et Harvey Keitel), vont poursuivre une querelle pendant quinze ans a travers toute l'Europe et se provoquer régulièrement en duel. Le film raconte leurs différentes rencontres durant le règne de Napoléon, qui finissent toujours en duels.

Guerre et Amour (1975)

C'est avec sa vision décalée et son imaginaire débordant que l'Américain Woody Allen a choisi d'adapter très librement Guerre et Paix, de Tolstoï, afin de réaliser Guerre et Amour.

Un jeune soldat russe dénommé Boris Grushenko (joué par Woody Allen lui-même), devient un héros par inadvertance lors d'une bataille contre l'armée napoléonienne. Il rentre triomphant dans son village où il espère épouser sa belle cousine Sonja (Diane Keaton), qui ne le remarque pas vraiment. Sentant qu'il risque de périr dans un duel, elle lui promet de devenir sa femme s'il survit. Manque de chance, il sort vainqueur et Sonja accepte donc le mariage. Ensemble, ils projettent d'assassiner Napoléon...

Austerlitz

En 1960, Abel Gance se penche sur une partie bien précise de la vie de Napoléon (incarné Pierre Mondy) à savoir celle qui s'étend de la signature de la paix d’Amiens jusqu’à la bataille d’Austerlitz.
Le casting comporte de grandes figures du cinéma telles que Jean Marais, Michel Simon, Claudia Cardinale, Nelly Kaplan, Jean-Louis Trintignant ou encore Orson Welles.

En 1927, Abel Gance s'était déjà intéressé à la figure de Napoléon. Au départ, il voulait lui rendre hommage à travers six films consacrés à son règne mais, faute de moyens, il ne tourna que ce film puis Austerlitz, en 1960.

Napoléon (1955)

En 1955, Sacha Guitry réalise un film sur la vie de Napoléon, de sa naissance en Corse à son exil à Sainte-Hélène, en passant par ses rencontres amoureuses et sa défaite à Waterloo.

C'est Raymond Pellegrin qui enfile le costume de Bonaparte, avec pour partenaires féminines Michèle Morgan dans le rôle de Joséphine de Beauharnais et Danielle Darrieux dans celui d’Eléonore Denuelle, l’une des nombreuses maîtresses de Napoléon.