10 raisons de regarder la série Boardwalk Empire

Séries | Boardwalk Empire est une série à succès de la chaine HBO, une vaste saga durant la période de l’insouciance des années folles aux États-Unis. Elle débute en pleine prohibition de l’alcool, alors que de grands casinos s’érigent le long de la promenade d’Atlantic City, et que les clans mafieux s’entretuent. Menée par le terrible Steve Buscemi, elle est produite par Martin Scorsese.

De Pickx

Publié le 25.08.14

3min

Boardwalk Empire est une série à succès, une vaste saga durant la période de l’insouciance des années folles aux États-Unis. Elle débute en pleine prohibition de l’alcool, alors que de grands casinos s’érigent le long de la promenade d’Atlantic City, et que ses clans mafieux s’entretuent. Menée par le terrible Steve Buscemi, elle est produite par Martin Scorsese.

Voici dix raisons d’apprécier cette série, dont la cinquième saison est lancée sur la chaîne américaine HBO le 7 septembre 2014.
En Belgique, elle est diffusée sur la RTBF (voir le programme télé ici).

Crédits photo : HBO.

1. Une super production

La chaine HBO sait s’entourer de grands noms pour captiver une large audience ! Martin Scorsese est LE producteur de Boardwalk empire, série monumentale qui débute lors de la loi sur la Prohibition de l’alcool (la 5e saison commence aux États-Unis le 5 septembre).

Réalisateur extraordinaire (Taxi Driver, The Age of innocence, Casino) Scorsese est aussi un spécialiste de films de gangsters (Les Affranchis, Gangs of New York) où règnent argent sale et corruption.

Comme producteur, il ose investir d’énormes moyens dans une super saga. À ses côtés, Mark Wahlberg est un remarquable producteur exécutif (saisons 1 à 3).

2. De vrais méchants

La plupart des gangsters de Boardwalk Empire ont vraiment existé.

Charles "Lucky" Luciano (Vincent Piazza) a marqué les annales pour son extrême violence et l’empire du crime qu’il a créé.

Al Capone (Stephen Graham photo de droite) le plus connu, débute comme homme de main de Johnny Torrio (parrain de New York, à gauche). Il devient aussi l’ami de Jimmy Darmody (Michael Pitt) un jeune loup irlandais.

Le personnage principal, Enoch "Nucky" Thompson (Steve Buscemi) s’inspire d'un homme politique puissant, trésorier public d'Atlantic City et mouillé dans de nombreux trafics. Pour couronner le tout, il profite de la situation de son frère, Elias Thompson, le shérif de la ville.

Même le super flic Nelson Van Alden (Michael Shannon), en charge de lutter contre l’alcool durant la période de prohibition, est un type immonde.
Une belle brochette de truands !

3. Des allumeuses sexy

Boardwalk Empire est truffé de jolies filles, délurées et sexy : danseuses de cabaret, strip teaseuses, servantes ou prostituées.

Parmi la ribambelle de demoiselles, Lucy Danziger (Paz de la Huerta) en fait des tonnes en strip teaseuse arriviste, entretenue par Nucky Thompson.

Pas mal non plus, l’artiste de cabaret, Gillian Darmody (Gretchen Mol) devenue mère maquerelle du club The Artemis. Violée à 13 ans par le Parrain des mafieux, elle est devenue mère de Jimmy Darmoody.

4. Des épisodes assez longs

Boardwalk Empire s’offre le luxe de raconter ! Chaque épisode est quasiment un long métrage. Cinquante minutes permettent au scénariste (Terence Winter, l’un des auteurs de la série culte Les Soprano) de développer une histoire en prenant le temps d’installer des personnages crédibles et attachants.

Ainsi, le jeune Jimmy Darmody (Michael Pitt) protégé de Nucky Thompson, s’affirme dès les premières minutes et dévoile un caractère tourmenté : profondément marqué par la guerre 1914-18, il est violent mais peu s’émouvoir, tomber amoureux et lire de la philosophie.

5. Une héroïne attachante

Margaret Schroeder (Kelly MacDonald) a tout d’une héroïne en devenir : une beauté naturelle, un mari violent, deux enfants à charge, un passé de servante affamée en Irlande, une silhouette élégante et ce petit accent irish, qui fait craquer le puissant Nucky Thompson. C’est à peine si on la remarque, mais peu à peu cette militante de la ligue anti-alcool va se faire une place au soleil.

6. Des décors fabuleux

Bâtie au bord de l’océan, Atlantic City (dans le New Jersey) a un aspect féérique, souligné par les décors entièrement reconstitués pour la série. Ville de jeux (12 casinos encore aujourd’hui) et de débauche, elle n’en a pas moins du charme avec sa grande allée nommée Boardwalk Empire. Cette promenade devait ressembler à un « Time square sur l’océan », raconte le décorateur en chef.

7. Le look des années folles

Vous aimez la mode, l'élégance ? Cette série plonge dans les froufrous des années folles : nuisettes, robes, costumes, chaussures, coiffes, bijoux, perruques… tout a été réalisé par John A. Dunn et Lisa Padovani. Ces stylistes ont fait des recherches poussées dans les archives et ont réussi à recréer le faste de l’époque. Plusieurs scènes d’essayages se déroulent dans la boutique La Belle femme au Ritz Carlton.

Nucky est sans doute le plus élégant un modèle du dandy tiré à quatre épingles, costume trois pièce sur mesure, chaussures bicolores, impeccable.

Quant aux garçonnes ou femmes libérées, elles fument, boivent et dansent le charleston.

8. Des récompenses en rafale

Boardwalk Empire a remporté pas moins de 49 trophées et 118 nominations.

Parmi elles, le Golden Globe du Meilleur drame en 2011 et le Golden Globe du Meilleur acteur pour Steve Buscemi (photo) la même année. Et dans la série de récompenses aux Emmy awards, en 2013 Bobby Cannavale a reçu un Emmy pour sa prestation dans le rôle de Gyp Rosetti, un gangster sicilien.

Crédits photo : Photonews.

9. La lutte des minorités

Boardwalk Empire est aussi une véritable fresque sociale, avec une impressionnante diversité de communautés (irlandaise, italienne, afro-américaine, juive, polonaise…) et de minorités.

Pas à pas, on assiste à la lutte des noirs pour accéder aux droits des blancs, au travers de scènes mêlant Ku Klux Klan, gangs locaux, révoltes d’employés de maison. Le personnage de Chalky White (Michael Kenneth Williams) un rusé malfrat lié à Nucky, incarne le chef des blacks à Atlantic City.

C’est aussi une période d’émancipation pour les femmes : leur droit de vote est ratifié en 1920. Plusieurs personnages font partie de la Ligue des Femmes pour la Tempérance, un mouvement social qui illustre l’esprit des militantes.

10. Des répliques coup de poing

-   “Si on élisait que des gens bien, on n’aurait jamais de meneur. » (Nucky Thompson)

-   « Première règle en politique, les mômes : ne laissez jamais la vérité gêner une bonne histoire. » (Nucky Thompson)

-   « Son pauvre père et mort de maux de gorge, ils l’ont pendu. » (Eddie Cantor)