Ces musiques qui subliment les films
De Pickx
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Voici donc une sélection éclectique et non exhaustive de films dont la musique est marquante, entraînante, puissante et enivrante.
Into The Wild
Ghost Dog
Pulp Fiction
The Virgin Suicides
Good Morning England
Moon
Control
Trainspotting
La Vie Aquatique de Steve Zissou
Furyo
Blade Runner
Goodfellas
Easy Rider
2001 : L'Odysée de l'Espace
Les Blues Brothers
American Graffiti
Human Traffic
Forrest Gump
Apocalyspe Now
24h Party People
Bonus : Interstella 5555
Into The Wild : La Pearl magnifique
Ce chanteur incontournable du grunge et du rock a ici sensiblement changé de cap : fini les guitares saturées, place aux envolées folk, aux banjos endiablés et aux chants mélancoliques et chaleureux.
Avec sa voix unique et son talent indiscutable de songwritter accompli, Eddie Vedder a composé un album qui accompagne une aventure épique, véritable odysée aux images somptueuses sublimées par les envolées lyriques et sauvages du chanteur.
Une bande-son qui peut tout à fait s'écouter sans voir le film, et qui vous fera voir les plus hautes montagnes, les plus vastes plaines et landes, les plus sauvages des cours d'eau, et surtout, la plus belle des aventures.
Parfait pour écouter le soir dans la douce chaleur d'un feu mourant.
Ghost Dog : la voie du Hip-Hop
Le film suit le parcours d'un samourai afro-américain moderne, incarné par l'énorme Forest Whitaker, qui est ici un tueur à gage pas tout à fait comme les autres. Il suit en effet le code millénaire des samourais et possède des relations dans la mafia italienne.
Ce film filmé avec talent est mis en musique avec un hip-hop old school de qualité qui vient s'ajouter à la crasse des toits et des rues du New Jersey, avec le morceau Samurai Showdown ainsi que le thème principal du film par RZA, membre du Wu-Tang Clan, dont on entend aussi le nerveux Fast Shadow. Dans un registre plus funky, le sample de Strange Eyes par Sunz of Man vient apporter un côté plus lumineux au film.
L'ensemble de la sélection est placée sous cet ode au hip-hop qui apporte une dimension très noire ( dans tous les sens du terme ) au film, et constitue un véritable hommage et témoignage à ce courant musical qui vivait son heure de gloire à l'époque ( 1999).
Une bonne sélection pour ceux qui veulent en savoir plus sur les origines du rap US, lorsque il était encore produit dans des garages moisis et des caves humides, avec peu de matériel et beaucoup de hargne et de passion.
Pulp Fiction : quand l'underground devient un symbole pop
Nul besoin de présenter cette oeuvre de Quentin Tarantino, qui le propulsa - une bonne fois pour toutes - au sommet de son art et de la gloire. Tout comme tout cinéphile qui se respecte se doit d'avoir un exemplaire de Pulp Fiction dans sa Dvdthèque, tout mélomane digne de ce nom se doit d'avoir un exemplaire de l'album de Pulp Fiction. En plus, c'est toujours la classe d'exhiber la pochette culte du vinyle devant ses invités.
Contenant du rock, de la pop, de la soul et de la surf music ( comprenez, dans le style des Beach Boys ), la bande-originale représente une véritable tendance à la contre-culture qui n'a fait que renforcer le film.
Ces morceaux ont d'ailleurs par la suite eu une influence indiscutable, ainsi par exemple, le morceau Misirlou, repris par Dick Dale dans le film ( et qui est à la base une chanson folk grecque de 1927) a été repris ensuite par les Black Eyed Peas en 2006 avec leur single "Pump it" que tout le monde connaît bien.
Pour le reste, on danse sur du Kool & The Gang, on swingue sur Chuck Berry et on conclut sur du Al Green.
Bref, un album qui confirmait Tarantino comme un des mecs les plus cool de la Terre. Et cela a perduré au fil des films.
The Virgin Suicides : bouffée d'Air
Les mélodies changent d'une beauté élégiaque à une angoisse oppressante en passant par une poésie estivale chaleureuse, d'une façon progressive dans la tradition de groupes comme Pink Floyd et Genesis, le tout, influencé par la musique française avec des basses qui rappellent La Ballade de Melody Nelson de Serge Gainsbourg.
On apprécie également la participation de Thomas Mars, chanteur de Phoenix, sur le single Playground Love.
Un album supplémentaire est sorti par la suite, comprenant les morceaux entendus dans le film, mais qui ne sont pas de Air.
L'album a remporté les Victoires de la Musique en 2001, et est classé 49ème meilleur album de rock français par le magazine Rolling Stone en France.
Une oeuvre qui s'écoute autant qu'elle se regarde, et qui figure parmi les meilleures compositions du groupe aux côtés de Moon Safari.
Regardez The Virgin Suicides avec Belgacom
Notre dossier sur les titres qui trahissent les films avec Virgin Suicides
L'album entier :
Good Morning England : les ondes sixties
En effet, vu le scénario du film, il était impossible de proposer de la mauvaise musique : celui-ci nous raconte comment une radio pirate installée sur un bateau diffusait illégalement du rock afin de pouvoir propager cette nouvelle bonne parole - le film se situe en 1966 - alors que la célèbre BBC se bornait à ne diffuser que 45 minutes de cette nouvelle culture par jour. Cet équipage de joyeux lurons et fous furieux mélodiques lutte alors à coups d'ondes radios chargées de sexe, de drogues, d'alcool et surtout de Rock'N'Roll ! Ce qui ne va pas plaire du tout aux autorités britanniques qui voient alors leurs audiences diminuer de 50%.
Cette bande-son constitue donc un véritable best-of des musiques à ne pas rater si on s'intéresse aux origines du rock : The Kinks, Les Beach Boys, Smokey Robinson, Jeff Beck, The Who, Jimi Hendrix,... Et beaucoup d'autres encore !
Malgré quelques anachronismes pardonnables ( certains morceaux ont en effet été enregistré après l'année de déroulement de l'action du film ), on ne peut que ressentir une intense joie de vivre et une envie de sauter dans les airs à l'écoute de cette véritable compilation hommage aux sixties.
Regardez Good Morning England avec Belgacom ( et dansez un coup )
Moon : en apesanteur
Les ambiances posées par ce compositeur angoissent, oppressent, dérangent, intriguent et maintiennent une tension étrangement volatile, tout comme la gravité diminuée de la Lune qui vous laisse sauter plus haut, mais vous fait toujours redescendre. Le tout, résultat d'un savant mélange de notes de piano lancinantes, de nappes de synthés percutantes et de cordes nerveuses et tendues qui collent parfaitement à ce thriller SF de première qualité.
Une musique qui s'écoute dans le noir, à la seule lumière de l'astre lunaire.
Retrouvez notre chronique du film.
Control : la musique en négatif
Fan de la première heure et ami du groupe, il a travaillé avec Deborah Curtis en personne ( elle a co-produit le film) et avec Tony Wilson, qui fit connaître le groupe et pressa les albums avec son label Factory Records.
Ce qui est impressionant ici : les acteurs jouent eux-mêmes les morceaux du groupe ! Du moins, pour chaque scène de concert du film, et il y en a quelques unes. Le mieux dans tout ça ? Ils s'en sortent très bien, Sam Riley semblant habité par le fantôme d'Ian Curtis lorsque il imite sa gestuelle scénique. Une véritable performance.
Pour la suite, on a droit à un cover de Shadowplay par les Killers, à du Iggy Pop, David Bowie, Sex Pistols, Buzzcocks, Kraftwerk, Roxy Music, New Order,... Beaucoup de bonnes choses donc. Et une dose de noir et blanc granuleux.
Retrouvez notre dossier sur les clips d'Anton Corbijn ( et de bien d'autres réalisateurs )
Trainspotting : musique désabusée
Ici, comme dans Pulp Fiction, il ne s'agit que de morceaux choisis par le réalisateur. Celui-ci a d'ailleurs fait sortir 2 CD : un premier ( orange ) avec les musiques du film, et un second (vert ) qui contient des morceaux du film et d'autres qui ont inspirés le réalisateur dans son travail de création.
Les morceaux choisis sont à l'image des péripéties tragi-comiques des héroïnomanes décrits : insolentes, fatalistes, en montée et en descente, elles contiennent autant de morceaux de différentes époques que de productions de la vague Britpop menée à l'époque par Blur, Oasis, Supergrass, Pulp ou encore Elastica.
Une bande-son qui fait courir, planer, tomber et aide aussi à se relever, en merveilleuse ode à cette génération de jeunes abandonnés à eux-mêmes dans un monde sans pitié.
La Vie Aquatique de Steve Zissou : Bowie sous-marin
La musique prend bien des formes dans ce film : il y a des morceaux choisis par le réalisateur, des thèmes composés par Mark Mothersbaugh ( Devo ) qui a travaillé à plusieurs reprises pour Wes Anderson, quelques pistes instrumentales par Sven Libaek et surtout, de magnifiques reprises acoustiques de David Bowie en Portugais par Seu Jorge.
Ce dernier, qui joue ses morceaux en direct dans le film, a réalisé par la suite une session acoustique complète pour le plus grand bien de nos oreilles. C'est artisanal, ça sent le bois, ça transpire la passion et la brise de l'amour profond pour la musique est bel et bien là. Et puis, Bowie en Portugais, c'est assez marrant quand on y pense.
On retrouve aussi The Stooges, The Zombies, David Bowie ( en original ) et Ennio Morricone. Un mélange hétéroclite agréable donc.
Furyo : un Noël apaisant
Malgré que le film compte David Bowie dans l'un des rôles principaux, il y est d'ailleurs brillant, la bande-originale est entièrement composée par le japonais Ryuichi Sakamoto.
Celui-ci a produit pour le coup une musique aux multiples influences, alliant musique traditionnelle japonaise, instruments à cordes et synthés électroniques, pour un résultat fascinant et finalement intemporel malgré les machines utilisées à l'époque ( 1983).
Le tout se révèle mélancolique, voir lyrique et reflète bien le sentiment d'impuissance vécu par les prisonniers, mais aussi l'espoir et la fraternité qui les lient.
Le morceau Forbidden Colours, chanté par David Sylvian a rencontré un grand succès à travers le monde lors de la sortie du film.
Sakamoto remporta le BAFTA de la meilleure musique de film avec cette bande-son.
Un film qui vaut le détour pour son message, son témoignage historique, les performances de Bowie et Takeshi Kitano, et pour la musique très travaillée de Sakamoto.
Blade Runner : Vangelisation
Chef-d'oeuvre de Ridley Scott, ce n'est pas en quelques lignes que j'aurais l'audace de présenter une telle oeuvre, je vais donc me contenter de parler de la musique qui l'accompagne.
Maître absolu des synthétiseurs, des atmosphères composées d'autant de couches qu'un oignon, des ambiances changeantes, telles des volutes de fumées qui s'élèvent dans les airs, Vangelis a livré ici ce qui ressemble à un bijou fantastique.
Pour cet album, il a utilisé de la musique classique, du jazz, un orchestre japonais, une harpe, des pianos, des sons futuristes à souhait et bien d'autres sonorités encore pour former cet ensemble capable de couvrir le vaste décor fictif du film, ses rues sales, ses égouts fumants, ses boutiques malsaines, ses forces de l'ordre repressives, sa noirceur, sa puanteur, et surtout, l'esprit et les pérégrinnations de Rick Deckard (Harrison Ford) et les questions soulevées par l'intelligence artificielle des Replicants.
Un coffret 3 CD est sorti en 2007 à l'occasion de la version finale du film. Avec un total de 2h35 de musique, il y a de quoi passer une longue soirée dans un autre univers.
Et parce que une oeuvre pareille, ça s'écoute en entier et dans l'ordre, voici l'album complet :
Les Affranchis : gangsters mélomanes
Il en va de même pour la bande-son, choisie avec soin, qui a pour but de recréer au maximum l'ambiance de l'époque. Chaque morceau date donc de l'année de la scène en cours, et la musique suit le fil chronologique de l'histoire.
Ambiance New-Yorkaise des seventies au programme donc : on se transporte dans le Queens avec des morceaux jazz, rock, blues et soul. Tony Bennett, les Stones, The Shangri-Las, Donovan, Aretha Franklin ou encore The Who donnent l'ambiance du film tout comme un juke box dans un café fumant et animé.
Un régal à écouter avec un double whisky sans glaçons et une cigarrette.
Easy Rider : ballade(s) sauvage(s)
Et 1969, c'est énormément de musique ( Woodstock... ), arme principale des citoyens américains contre leur gouvernement et pour propager l'évolution des moeurs dans le but de changer la façon de voir le monde.
Il était donc prévisible que la bande-son de ce film remporte le même succès retentissant que le film qu'elle supporte : classée 6ème au Billboard à l'époque, elle a contribué largement à procurer une dimension contestataire et délibérement libre de toute contrainte à ce road-movie épique et fumant.
On y retrouve des guitares folks endiablées, des cavalcades d'harmonica, des textes enfumés, des giclées psychédéliques, des claviers tournoyants, des solos saturés : bref, 1969 dans toute sa splendeur et sa flamboyance.
2001 : L'Odysée de l'Espace : la valse des étoiles
Et cela, Stanley Kubrick l'avait mieux compris que quiconque. Sauf que, au lieu de faire appel à des musiques futuristes et avant-gardistes, le réalisateur a opté pour une sélection de musiques classiques. Initialement, un certain Alex North devait composer des musiques pour le film. Seulement, il s'agissait d'un choix de la production qui ne convenait pas à Kubrick qui lui, désirait employer des compositions non-originales qui ont été refusées. Il fit alors semblant d'accepter, et plaça North et la production devant le fait accompli en projettant sa version du film lors de l'avant-première, une décision artistique qui prouva que le director's cut peut avoir des résultats, tant critiques que commerciaux, bien meilleurs que ceux choisis pour des raisons marketing.
Depuis ce film, le Ainsi Parlait Zarathoustra de Richard Strauss et le Beau Danube Bleu de Johan Strauss ont étés repris maintes fois dans des films et publcités. Si vous ne reconnaissez pas ces noms, vous ne mettrez par contre pas bien longtemps à faire le maestro en les écoutant, vous allez voir.
Pour le reste, des compositions comme le Requiem de Gyorgy Ligeti posent une ambiance angoissante qui pue la mort et le désepoir, et apportent une structure très importante à la narration ( qui n'est d'ailleurs pas toujours évidente ) du film. Les musiques sont en effet à chaque fois rigoureusement synchronisées avec les images dans le but d'évoquer des sentiments et de travailler sur l'inconscient du spectateur.
Et le résultat fonctionne à merveille.
The Blues Brothers : Chapeau bas ( prends ça, Pharell !)
Qu'on soit d'accord ou pas pour dire que c'est le meilleur, il est certain de dire que ce film est excellent. Drôle, avec un duo d'acteurs inégalable (John Belushi et Dan Aykroyd), des apparitions de stars telles que Steven Spielberg et Ray Charles, et surtout, avec une bande-originale qui casse la baraque, cet hymne au blues donne envie d'enfiler un costume et d'assurer le show illico.
Le film raconte les péripéties de ces pères spirituels de Mario et Luigi, gangsters bidons mais pas cons, qui tentent de récolter hônnetement 5000$ pour sauver l'ophelinat dans lequel ils ont étés élevés et qui va être détruit. Pour ce faire, ils remontent leur groupe dissout, The Blues Brothers et tentent de gagner suffisament d'argent en jouant leur musique.
Le résultat ? Une bande-originale absolument prodigieuse avec des featurings en compagnies de pointures comme Ray Charles et Aretha Franklin, rien que ça. Un hommage fantastique à la musique noire. On swingue sec donc.
American Graffiti : Baby You Can't Drive My Car
On y croise des drive-in, des garçons racoleurs, des belles bagnoles, des jolies filles, un présentateur radio myhtique, une Californie resplendissante et surtout une synthèse du rock et de la pop de l'époque.
La bande-son d'American Graffiti, c'est 41 morceaux qui ont envahi les ondes radios entre les fifties et les seventies, c'est du rock, des trompettes, des voix rocailleusses ( merci Marlboro et Jack Daniels ), du swing, de la danse, du blues, de la surf music et bien d'autres choses qui font qu'aujourd'hui, on adore le vintage ( et c'est tant mieux).
Un véritable témoignage historique musical qui habille parfaitement l'excellent film de George Lucas.
Bon, elles sont où mes Ray-Ban ?
Human Traffic : extase nocturne
Parfait résumé de la musique contemporaine des boites de l'époque, la bande-son transporte immédiatement dans les salles bondées, enfumées, à l'atmosphère moite, emplies de danseurs mécaniques aux pupilles dilatées et transpirant en dansant avec frénésie. Mais ce n'est pas tout : qui dit drogues dit montée, et dit descente : certains morceaux expriment l'angoisse et la paranoïa liées à celle-ci, et pour un peu, on s'y croirait.
Quelques dialogues cultes sont également compris sur l'album. On retrouve Orbital, Armand Van Helden, Carl Cox, Primal Scream, Fatboy Slim ou encore Underworld.
Un voyage dans l'âge d'or des clubs anglais !
Forrest Gump : le pouvoir de la simplicité
Rendant compte de l'Amérique des années 50 et ensuite de celle des années 80, le film couvre également un large pan de l'histoire musicale du pays.
Une bande-originale a été composée pour le film par Alan Silvestri qui a travaillé aussi sur des films comme Retour Vers le Futur, Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? ,Seul au Monde ou encore The Avengers.
En plus de celle-ci, une bande-son a été ajoutée pour la dimension contextuelle. On retrouve ainsi des hymnes de la guerre du Vietnam comme Fortunate Son de Creedence Clearwater ou Break on Through des Doors, mais aussi des ballades comme Blowin' in the Wind repris par Joan Baez, du Aretha Franklin, Elvis Presley ou encore Simon & Garfunkel et Lynyrd Skynyrd.
Le meilleur de l'Amérique quoi.
Forrest Gump est disponible en VOD
Apocalypse Now : à feu et à sang
Non content d'avoir réalisé un des films les plus importants de l'histoire du cinéma avec Apocalypse Now, Francis Ford Coppola a fait appel à son père, Carmine Coppola, pour réaliser la musique. Cette fois-ci, on ne vas pas par parler de Sofia, mais on pourrait.
Carmine Coppola, compositeur, flutiste et chef d'orchestre a réalisé la musique des 3 épisodes du Parrain ainsi que celle d'Apocalypse Now. Angoissante, stressante et aussi lourde que l'atmosphère surchargée en humidité du Vietnam, elle transcende des images déjà incroyables et pleines de sens.
Evoquant la folie, la peur, la maladie, la mort ou encore la solitude, la musique de Coppola est composée d'une foison d'instruments aussi luxuriante que la jungle dans laquelle doivent survivre les intervenants du film ( et l'équipe du tournage avant eux ). Trompettes, nappes de synthés électroniques, guitares, flutes,... Le tout formant un mélange absolument immersif.
En plus de ces créations originales, le film comprend des titres comme The End des Doors, La chevauchée des Walkyries ( la mythique scène des hélicoptères) ou encore Satisfaction des Rolling Stones.
Immanquable.
24 Hour Party People : la grande fête de Manchester
Présentant ceux-ci, et plus particulièrement, Factory Records, label mythique de Joy Division, New Order et des Happy Mondays, il tourne autour du personnage excentrique et complètement barré de Tony Wilson, co-fondateur du label, interprété avec brio par Steve Coogan.
Véritable biographie d'un courant musical , le film comporte évidemment de nombreuses musiques excellentes. Du coup, la bande-son équivaut un peu au best-of de Manchester, voir de toutes les années 80 et de la New Wave si on est fan. En plus de morceaux du label, on peut entendre les Sex Pistols, The Clash ou encore les Buzzcocks. Un film à regarder de pair avec Control d'Anton Corbijn. La reprise de "New Dawn fades" de Joy Division par Moby, New Order et John Frusciante ( Red Hot Chilli Peppers) fait plaisir à entendre aussi.
Un témoignage de qualité, et une musique qui tend à redevenir d'actualité de par bien des aspects.
Bonus #1 Interstella 5555 : L'aérodynamisme au service de l'amour digital
Si vous passiez un peu de temps devant MTV en 2003, vous avez très certainement déjà aperçu des extrait de ce film sous formes de clips vidéos pour les singles de Daft Punk ( Harder,Better,Faster,Stronger et Aerodynamic entre autres ). Ici, il s'agit en quelque sorte d'un clip vidéo d'une durée de 65 minutes.
L'exercice était audacieux et s'est révélé payant : mettre l'album Discovery en image. Et ce n'est donc pas n'importe qui qui s'y est collé : Leiji Matsumoto, créateur d'Albator. Scénarisé par Daft Punk, le film montre en musique l'histoire secrète du star system. Assez ironique lorsque on voit ce qu'ils sont devenus 10 ans plus tard ( Cfr les Grammys...). Cela n'empêche pas de profiter à la fois d'un album qui était grandiose, et d'un film de très bonne qualité pour l'accompagner.
Un voyage digital aérodynamique en vision nocturne aux côtés de superhéros, qui n'est jamais trop long, qu'on n'hésite jamais à réecouter une fois de plus, plus vite et plus fort, et qui révèle quelque chose à propos de nous.
Le film en entier :
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