Le classement des émissions les plus rentables

Avec 208 euros par heure pour 1 000 téléspectateurs, le magazine culturel de France 2 « Grand Public » remporte la palme de l’émission au rapport qualité/prix le moins bon. 140 000 euros sont nécessaires pour la produire mais Aïda Touihri ne rassemble pas plus de 448 000 téléspectateurs. Diffusée en troisième partie de soirée le jeudi, cette émission pourtant très agréable à regarder, ne bénéficie pas d’un créneau horaire très porteur. Elle est rediffusée le samedi après-midi, mais les audiences des rediffusions n’ont pas été prises en compte pour établir ce classement.
 
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De toutes les émissions présentées par Nagui, Taratata est celle dont il est le plus fier. En 20 ans, il y a reçu les plus grands noms de la chanson française et internationale. Mais avec des coûts de production s’élevant à 60 000 euros (même s’ils ont été réduits de 30 % en un an) et une audience ne dépassant pas 193 000 téléspectateurs, Taratata revient à 207 euros par heure et pour 1 000 téléspectateurs, ce qui fait d'elle l'un des moins bons élèves de la classe. L’émission est diffusée un vendredi par mois en seconde partie de soirée sur France 2.
 

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Licenciée par TF1 en raison de l’érosion du journal de 20h qu’elle présentait depuis le départ de Patrick Poivre d’Arvor, Laurence Ferrari s’est relancée sur D8, une chaîne de la TNT que l’on ne capte pas en Belgique. Le moins que l'on puisse écrire est que la journaliste n'a pas le vent en poupe. Son émission « Le Grand 8 » est diffusée chaque jour de la semaine à 10h50. Ce talk-show fait la part belle aux femmes puisque Laurence Ferrari est entourée de quatre chroniqueuses, parmi lesquelles les très médiatiques Audrey Pulvar et l’ancienne ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy Roselyne Bachelot. Mais avec un coût de 25 000 euros par émission pour 111 000 téléspectateurs, elle revient à 193 euros par heure pour 1 000 téléspectateurs.

En quatrième position, on retrouve « Midi en France », l’émission présentée par Laurent Boyer sur France 3. Comme son nom l’indique, elle est diffusée à midi en direct d’une ville de France qui fait découvrir aux téléspectateurs ses richesses culturelles, gastronomiques ou patrimoniales. Créé en 2011, elle faisait initialement 85 minutes mais à la suite d’audiences décevantes, elle a été ramenée à 50 minutes afin de lui donner davantage de rythme. Bien que son budget ait été raboté, son prix de revient s’élève à 157 euros par heure pour 1 000 téléspectateurs.
 
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Âgé de 64 ans, Thierry Ardisson a créé de nombreuses émissions cultes dans sa carrière : « Lunettes noires pour nuits blanches », « Double jeu » ou encore « Tout le monde en parle ». Après avoir quitté France Télévisions en 2006, il rejoint Canal + où il présente « Salut les Terriens ! » tous les samedis à 19h. Mais avec 111 euros par heure pour 1 000 téléspectateurs, il s’agit de l’une des émissions les plus chères du PAF.

Parmi les bons élèves, on retrouve Stéphane Bern et son émission quotidienne de l’après-midi sur France 2 « Comment ça va bien ». Simple et décontracté, le spécialiste des têtes couronnées est à l’aise dans cette émission consacrée au bien-être et à l’art de vivre. Avec un coût de 35 000 euros, elle rassemble chaque jour 958 000 téléspectateurs pour un prix de revient total de 34 euros par heure et pour 1 000 téléspectateurs. Cela lui vaut la 5^e place des meilleurs élèves.
 

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Depuis longtemps, la deuxième partie de soirée du samedi est réservée à un grand talk-show. Longtemps présenté par Thierry Ardisson, c’est aujourd’hui Laurent Ruquier qui s’y colle dans « On n’est pas couché ». Et le succès ne boude pas cet hyperactif du PAF.  Certes son émission coûte 160 000 euros mais avec son audience de 1,6 million de téléspectateurs, elle ne revient qu’à 33 euros par heure et pour 1 000 téléspectateurs.
 

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« C dans l’air », l’excellente émission de France 5, décrypte chaque jour les grands faits d’actualité grâce à quatre experts du sujet traité réunis autour d’Yves Calvi. Son coût de production est de 50 000 euros et son audience moyenne s’élève à 1,5 million de téléspectateurs, soit 28 euros par heure pour 1 000 téléspectateurs. Mais lorsque l’actualité s’emballe, l’audience de l’émission peut très vite décoller. Le jour où a éclaté l’affaire Cahuzac, un pic à 2,3 millions de téléspectateurs a été enregistré. « C dans l’air » est également rediffusé chaque jour en seconde partie de soirée.
 

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Les jeux télévisés existent presque depuis la création de la télévision elle-même. Ils permettent à la fois de fidéliser le téléspectateur et de réduire les coûts de production grâce à une mécanique bien huilée. À la deuxième place des émissions les moins chères de la télé française, on retrouve « Une famille en or ». Pour 60 000 euros de coûts de production, elle rassemble chaque jour 2,9 millions de téléspectateurs, soit un prix de revient de 27 euros par heure pour 1 000 téléspectateurs.
 

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Le champion toute catégorie n’est autre que Julien Lepers. Le pétillant animateur fêtera à la fin de l’année le 25^e anniversaire de son jeu « Questions pour un champion ». Il rassemble chaque jour 1,9 million de téléspectateurs pour un coût de production de 30 000 euros. Avec 18 euros par heure et pour 1 000 téléspectateurs, « Questions pour un champion » est imbattable et trône en tête des émissions les plus rentables.
 

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