Des chansons qui ont fait scandale ou polémique, il y a en eu de tous temps. Voici un petit top 10 des morceaux qui ont fait jaser. Le premier qui nous vient à l'esprit est "Smack My Bitch Up" de The Prodigy. C'était en 1997, le groupe de musique électronique prétendait qu'il s'agissait d'une gloire à la vie mais les féministes penchaient plutôt pour une glorification de la violence envers les femmes... Le clip également fit polémique.
En 2008, Justice sortait "Stress", une chanson effectivement stressante mais dont le clip l'était encore plus. On y voit une bande de jeunes mettre Paris sans dessus dessous. Après les violentes émeutes qui avaient secoué les banlieues parisiennes en 2005 et 2007, le titre de Justice est évidemment apparu comme une ode à la violence gratuite. Seul moment un peu plus 'léger' du clip: celui où les gangsters allument une autoradio qui joue "D.AN.C.E.", un autre titre du groupe.
Souvenez-vous, en 1988 NWA sortait l'album Straight Outta Compton dont le titre "Fuck tha Police" avait fait scandale. De tout l'album, c'est cette chanson qui a retenu l'attention du public même si elle n'a jamais fait l'objet d'un 'single'. La police y était clairement visée. Celle-ci a même demandé au FBI d'enquêter sur Ruthless Records, la maison de disque des rappeurs.
Si en 1992, vous passiez vos nuits en boîte, vous vous souvenez certainement de "Ebeneezer Goode". Cette chanson, du groupe écossais The Shamen, était une ode aux drogues. Elle était tellement choquante que le groupe s'était vu interdire de la jouer lors de ses concerts. Cela n'a pas empêché l'album de se vendre comme des petits pains.
"Killing In The Name" des Rage Against The Machine est sorti en 1993 mais le message du groupe de métal américain reste toujours aussi fort. Dans cette chanson, Zach de la Rocha accusait les services secrets américains de sympathies d'extrême droite. Les RATM ont ressorti le tube en version single il y a deux ans et complètement écrasé les ventes des autres artistes (dont le vainqueur de Pop Idol qui sortait pourtant un classique chant de Noël). Dix-neuf ans plus tard, "Killing In The Name" devenait ainsi le single le plus vendu au Royaume-Uni !
Le rap a toujours été contreversé. Eminem en est un exemple frappant. En 2000, son titre "Kim" avait choqué car il y racontait dans le détail toutes les horreurs qu'il rêvait de faire à son ex. Le rappeur allait même jusqu'à évoquer le meurtre. Il paraîtrait que la vraie Kim Mathers aurait fait une tentative de suicide après avoir entendu le titre lors d'un concert à Detroit.
Dans un tout autre genre, "Relax" de Frankie Goes To Hollywood est inoubliable. Ce titre faisait clairement la publicité de l'homosexualité mais en 1983, tout le monde ne l'a pas compris tout de suite. Lorsqu'un célèbre DJ d'une station de radio britannique compris et révélé le sens des paroles, les ventes ont battu tous les records. Par la suite, le clip a été tourné dans un club SM.
Si on veut s'attirer les ennuis, il n'y a qu'à critiquer la religion. C'est ce que le groupe new wave XTC avait osé faire avec son "Dear God" en 1987. Tout comme Madonna ("Like A Prayer") auparavant et Sinead O'Connor (la photo du Pape déchirée), il s'est attiré les foudres de l'opinion publique.
Dans le genre "je hais la police", il y avait Ice-T en 1992. Son groupe Body Count avait fait parler de lui avec son premier album grâce au titre provoquant "Cop Killer", qui dénoncait les violences policières dans les banlieues américaines. L'affaire avait fait tellement de bruit que l'album avait été retiré de la vente. Pourtant, coup de théâtre, trois ans plus tard, le même Ice-T endossait le rôle d'un flic dans une série télévisée. Où est la logique ?
En 1977, "God Save The Queen" des Sex Pistols donnait un coup de pied à l'establishment britannique. La chanson est sortie pile lors du vingt-cinquième anniversaire de l'accession au trône de la reine Élisabeth II. L'opus atteint la deuxième position du hit-parade britannique mais les paroles, tout comme la pochette ont été retirées des ondes de la BBC. Au même moment, un autre artiste faisait encore mieux: Rod Stewart avec sa balade "I Don't Want To Talk About It".
Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans