Ces accessoires de cinéma devenus cultes, partie 2

Dès que Dorothy (Judy Garland) débarque au pays d'Oz, elle chausse les souliers de rubis de la Méchant Sorcière de l’Ouest. Dans l'histoire originale, ces chaussures étaient en réalité argentées, mais comme les producteurs voulaient utiliser la technologie couleur, relativement nouvelle en 1939, ils ont opté pour des chaussures rouges plus voyantes. À la fin du film, on apprend que les souliers sont le seul moyen pour Dorothy de rentrer chez elle. 

Une multitude de paires de souliers rouges ont été fabriquées pour les besoins du film. Au moins cinq paires sont encore en bon état de nos jours. Ces reliques sont évidemment très convoitées par les fans, qui payent des millions aux enchères pour les acquérir. Actuellement, une paire est conservée par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences aux Etats-Unis, l’organe qui remet chaque année les Oscars.

Le film ‘Sept ans de réflexion’ sorti 1955 ne vous dit peut-être pas grand-chose. Par contre, vous connaissez sûrement la fameuse scène où la robe blanche de Marilyn Monroe se soulève lorsqu’elle passe au-dessus d’une grille de métro. La légende veut que Marilyn ait dû tourner cette scène culte par deux fois: la première dans les rues de Manhattan, la seconde dans un studio. D’après les rumeurs, les images tournées en ville étaient inutilisables car les passants réagissaient avec tellement d’enthousiasme qu’ils en ont gâché la prise de sons. Tout cela est pourtant faux: les deux plans ont finalement été utilisés dans le film.

Les premiers masques portés par les gardiens de hockey sur glace étaient en métal, percés de quelques trous pour les yeux et les narines. S’ils ont été ensuite remplacés par des grilles fines et légères, les vieux masques sont aujourd’hui devenus des symboles de l’horreur. La faute à la franchise ‘Vendredi 13’. Dans le troisième volet de la saga, le meurtrier sanguinaire Jason Voorhees porte un masque de hockey dérobé à l’une de ses victimes. L’attribut est depuis lors le signe distinctif de cette machine à tuer. Au fur et à mesure du film, le masque se couvre toujours plus du sang de ses victimes.

"Un Anneau pour les gouverner tous". L’univers de J.R.R. Tolkien compte plusieurs de ces bagues aux pouvoirs puissants, mais l’une d’entre elles permet de contrôler toutes les autres; c’est l’Anneau unique. Dans ‘Le Hobbit’, Bilbon Saquet trouve cet accessoire qui, croit-il, lui donne simplement un pouvoir d’invisibilité. Il le transmet ensuite à son neveu Frodon, qui entame alors une quête périlleuse pour détruire ce bijou maudit avant que son créateur, Sauron, ne remette la main dessus. 

Pour une partie des fans, l’anneau emblématique est un symbole de dépendance, car son porteur finit par en faire une obsession et ne pourra se résoudre à s’en détacher. Pour d’autres, le bijou est synonyme de puissance. Certains se sont même fait tatouer un anneau sur le corps comme symbole de leur force intérieure et de leur capacité à tout surmonter.

C’est sans doute l’un des accessoires les plus célèbres de l’histoire du cinéma. George Lucas et son équipe voulaient doter les Jedis d’une arme plus chevaleresque qu’un pistolet laser. Mais une épée médiévale n’aurait pas eu sa place dans une épopée spatiale. C’est alors qu’ils ont inventé le sabre laser, l’arme attitrée des Jedis et des Siths. Toutefois, chaque camp l’utilise différemment. Pour les premiers, l’usage du sabre laser est une solution de dernier recours, quand toutes les autres méthodes pacifiques ont été épuisées. Quant aux Siths, la violence et l’attaque sont les meilleurs moyens d’imposer leur pouvoir. 

Les sabres laser ont des couleurs différentes, ce qui aide à suivre les batailles mais possède surtout une grosse charge symbolique. Les adeptes du Côté obscur ont généralement des sabres rouges, tandis que les Chevaliers Jedis ont des lasers bleus, verts ou jaunes. Toutefois, lorsque Samuel L. Jackson a été choisi pour le rôle de Mace Windu dans la seconde trilogie, il a insisté pour avoir un sabre laser violet. Mais l’arme la plus emblématique reste celle d’Anakin Skywalker, transmise à son fils Luke puis à Rey, dans les derniers épisodes.