Quand la fiction s'inspire de la réalité

Cinéma | Par leur caractère extraordinaire ou bouleversant, certaines histoires vraies peuvent donner lieu à de grands films lorsqu’elles sont adaptées au cinéma. Voici une courte liste de longs métrages tirés de faits réels qui se sont imposés comme des références du genre.

De Pickx

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Midnight Express (1978)

Jeune touriste américain, William Hayes est arrêté en Turquie en 1970, après avoir tenté de rentrer aux Etats-Unis avec deux kilos de haschich. Condamné à passer quelques années derrière les barreaux, il apprend que sa sentence a été muée en prison à perpétuité pour servir d’exemple. Commence alors un long cauchemar judiciaire et carcéral pour le jeune homme. Inspiré de l’autobiographie de William Hayes, “Midnight Express” a notamment permis à Oliver Stone de s’imposer à Hollywood, le réalisateur obtenant son premier Oscar en tant que scénariste.

Mais aussi acclamé soit-il, le film a fait l’objet de controverses, notamment en raison d’une dramatisation jugée excessive de certains événements, et il dut faire face à des accusations de racisme. Le long métrage eut un tel retentissement qu’il poussa les États-Unis et la Turquie à entamer d'importantes négociations sur l'échange de prisonniers, tandis qu’Oliver Stone s’excusera auprès de la Turquie en 2004. Bien des années plus tard et loin des polémiques, “Midnight Express” a en tout cas acquis le statut de film culte.

Dallas Buyers Club (2013)

“Dallas Buyers Club”, c’est l’histoire vraie de Ron Woodroof, un cow-boy dont la vie tourne autour du sexe, de la drogue et du rodéo. Diagnostiqué séropositif et révolté par l’impuissance du corps médical, il fonde le “Dallas Buyers Club”, premier des douze clubs qui permettront aux séropositifs américains de se fournir en médicaments antirétroviraux étrangers. Ce drame poignant est sublimé par les performances de Matthew McConaughey et Jared Leto, qui ont tous deux décroché un Oscar pour leur rôle. Il faut dire que les deux acteurs ont donné de leur personne pour prêter leurs traits à deux personnages séropositifs: ils ont tous deux perdu une vingtaine de kilos.

Une merveilleuse histoire du temps (2014)

En parlant de performance remarquable, que dire de celle d’Eddie Redmayne dans “Une merveilleuse histoire du temps”? Ce biopic centré sur la vie du physicien et cosmologiste Stephen Hawking donne au spectateur une leçon d’amour et de résilience. Lorsqu’il découvre qu’il est atteint de la maladie de Charcot, le jeune Stephen entame avec sa petite amie Jane (Felicity Jones) un combat pour repousser l'inéluctable et continuer à vivre coûte que coûte. L’alchimie entre les deux acteurs principaux est parfaite, et la performance de Redmayne lui vaudra un Oscar ainsi que les félicitations de Stephen Hawking en personne.

Arrête-moi si tu peux (2002)

Incroyable histoire que celle de l’insaisissable Frank Abagnale (Leonardo DiCaprio), l’un des plus grands escrocs du 20e siècle, et de sa traque par l’agent du FBI Carl Hanratty (Tom Hanks). Si Steven Spielberg et son équipe ont dramatisé certains éléments, le film est assez fidèle à la vraie vie d’Abagnale, un arnaqueur qui, à 21 ans à peine, s’était déjà fait passer pour un pilote de ligne, un pédiatre ou encore un avocat, allant jusqu’à détourner 2,5 millions de dollars. Un personnage si haut en couleur qu’on n’aurait sans doute pas osé le créer de toute pièce et cible d'une course-poursuite haletante.

Imitation Game (2014)

Benedict Cumberbatch est bluffant dans la peau d’Alan Turing, un mathématicien et cryptologue chargé par le gouvernement britannique d’entraver le fonctionnement d'Enigma, la célèbre machine de cryptage allemande réputée inviolable durant la Seconde Guerre mondiale. Basée sur la biographie de Turing, le long métrage de Morten Tyldum s’intéresse au rôle important qu’a joué le mathématicien durant la guerre pour accélérer la chute du nazisme, de même qu’aux persécutions qu’il a subies à l'époque en raison de son homosexualité.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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