Wes Anderson et son équipe ont transformé un village et une usine pour ‘The French Dispatch’

Cinéma |

‘The French Dispatch’, le dernier film de Wes Anderson, est désormais disponible dans le catalogue Proximus VOD. L’attention portée aux décors et aux détails en fait sans aucun doute son projet le plus ambitieux. La ville d’Angoulême a même été complètement chamboulée le temps du tournage. Proximus Pickx vous explique pourquoi. 

De Pickx

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‘The French Dispatch’ raconte trois histoires tirées d’un magazine semblable à celui du New Yorker, diffusé depuis la France et les Etats-Unis. Toutes ces intrigues ont pour cadre le lieu fictif et bien nommé Ennui-sur-Blasé, où se situe la rédaction du magazine. La ville prend vie grâce à des maquettes miniatures, des peintures et d’autres astuces cinématographiques que Wes Anderson a empruntées aux films des années 50 et 60. Mais il fallait un vrai village, avec un endroit idéal pour construire des décors. 

Le réalisateur, son constructeur de décors habituel Adam Stockhausen et l’équipe créative du film ont effectué une recherche sur Google Maps pour trouver le bon endroit où transposer Ennui-sur-Blasé. Ils sont tombés sur Angoulême, qui présente une combinaison idéale d’architecture ancienne, de ponts en pierre, de rues pavées sinueuses et, surtout d’une ancienne usine de feutre. Stockhausen a pu y construire tous les décors les plus complexes qu’il souhaitait. 

Le spectateur qui regarde ‘The French Dispatch’ ne peut pas passer à côté de la fluidité des mouvements de la caméra entre les décors, comme s’il s’agissait de pièces sans murs. Au milieu de la scène, les décors se déplacent derrière les acteurs comme s’ils étaient réellement au théâtre. Les jeux de lumière et de couleurs ne sont pas laissés au hasard. Cette usine fut un véritable terrain de jeu pour Stockhausen, qui avait déjà travaillé avec Anderson sur des films tels que ‘Moonrise Kingdom’, ‘The Grand Budapest Hotel’ et ‘Isle of Dogs’. Ce nouveau film compte pas moins de 130 décors, ce qui explique la cohésion entre lui et Anderson tant leur travail a dû être conjoint. 

Jongler entre les décors

L’usine de feutre était divisée en fonction des différentes histoires du film. Parmi les décors les plus impressionnants, on peut citer le bureau de la rédaction du magazine, inspiré des locaux d’Associated Press à Paris, mais aussi la prison de ‘The Concrete Masterpiece’ tirée du film ‘Le Procès’ d’Orson Welles, et le café ‘Le Sans Blague’, aux couleurs jaunes, qui semble tout droit sorti d’un film français des années 1960. 

Le grand défi du film ? Jongler entre tous ces décors en même temps. Chaque décor ayant un style visuel différent, ils doivent être éclairés et filmés de manières distinctes. "Le défi résidait dans le nombre de choses que nous devions faire en même temps", a déclaré Stockhausen. "C’était un sprint à chaque fois pour passer d’un set à l’autre". 

Le résultat ? Un film dans lequel Wes Anderson et ses équipes créatives sortent le grand jeu. Lorsque ‘The Grand Budapest Hotel’ est sorti en salles, on a dit de Wes Anderson qu’il avait réalisé son film le plus impressionnant visuellement à ce jour, mais ‘The French Dispatch’ va encore plus loin.

'The French Dispatch' est maintenant disponible dans le catalogue Proximus VOD. Vers le catalogue Proximus VOD ? Appuyez sur le bouton « On demand » ou « Shop » de votre télécommande ou accédez directement au catalogue Proximus VOD ici !

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